Les jours, les nuits défilent
Je n´les regarde pas
Leur ballet m´indifférent
Je ne rentre pas chez moi
Que le bonheur est rare
Et souvent ennuyeux
À force de rentrer tard
On perd de vue les cieux
Les trains et les soupirs

Pas besoin de valise
De carte itinérante
Aucune idée précise
Mais sentir la vie lente

Il y a l´heure dans une vie
De disposer de rue
Au hasard des envies
Que le rythme dilue
Partir est un caprice que tout le monde aura
Quand l´habitant du vice
Dirigera nos pas
Les cœurs se fendent

Pas besoin de valise
De carte itinérante
Aucune idée précise
Mais sentir la vie lente
Pas, pas besoin de valise
De carte itinérante
Aucune idée précise
Mais sentir la vie lente