Tu passes ton temps à faire de mauvaises choses
On ne peut pas dire que tu fais dans la prose
Tu fumes, tu bois, tu cours, toujours tu causes

Toutes ces histoires qui traînent derrière toi
C´est dur à croire, mais c´est pourtant comme ça
Tu les attires, au moindre de tes faux pas.

Tu es un blues´on noir qui manie le quiproquo
Tu es un blues´on noir, un de ceux qui tournent le dos
A la vie réglée de tous ces gens normaux

Il suffit de dire blanc pour que tu choisisses le noir
Au lieu d´entrer, tu préfères les couloirs
Et quand tu mens, on ne sait même plus qui croire

Tu sélectionnes dans ton vocabulaire
On peut même dire que tu ne manques pas d´air
Ton seul credo c´est de faire tout à l´envers

Tu traînes toujours une tonne de désespoir
Y a comme un doute sur ce que tu veux faire croire
Pour ne pas compliquer, tu perds souvent la mémoire